20 mai 2009
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" La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
puisque je l'affirme,
au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un coeur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager. "
Paul Eluard
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19 mai 2009
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"Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. "
René Char
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17 mai 2009
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Un autre grand nom du mouvement Land-art : Monsieur Nils-Udo lequel, à l'instar d'Andy Goldsworthy, m'influence beaucoup !
J'ai glissé en lien un clip publicitaire ( Mohora de Guerlain) réalisé par Claude Aveillan dans lequel il a collaboré.
Je vous laisse admirer l'esthétisme de ses oeuvres..... mais aussi la grande sensualité d'une dame .....à peine dénudée ( petit clin d'oeil à Philippe)
Né en Bavière à la veille de la seconde guerre mondiale, Nils-Udo entreprend en 1955 des études d'arts graphiques à Nuremberg, puis devient peintre. En 1972, il cesse la
peinture, jugée trop artificielle, et décide d'agir directement sur la nature, " la source même" selon l'artiste, avant d'amorcer en 1989 un retour au médium pictural.
Nils-Udo se situe dans la mouvance internationale du Land-art, même si son oeuvre se distingue nettement d'un Robert Smithon ou d'un Christo par sa modestie ou sa fugacité. Pour
ses oeuvres in situ, Nils-Udo utilise les éléments de la nature qu'il trouve sur place. Modifiant légèrement le paysage, l'artiste révèle ainsi la beauté de la nature et son étrangeté. Il crée un
monde "d'utopies potentielles" par ses monticules colorés, ses nids géants ou ses portes vers l'inconnu. Nils-Udo crée des oeuvres qui n'ont pas vocation à se pérenniser, et qui, comme une plante,
naissent, se développent puis meurent.
L'artiste affirme établir ainsi un dialogue "d'ordre spirituel et esthétique" avec la nature, son unique interlocutrice.
Sources fluctuat.net
" Je peux enfin toucher l'écorce de l'arbre, observer le vol de l'oiseau, déguster le gout de la baie, entendre le cri de l'animal et, enfin, sentir le parfum de la fleur. C'est tout
ce qui s'offre à la préhension des cinq sens de l'homme, qui participe à la conception de mon travail "
Nils-Udo
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16 mai 2009
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La nature est souvent belle et harmonieuse : c'est que la "divine proportion" y est dissimulée.....
Proportion entre deux dimensions de grandeurs différentes pour lesquelles :
" Le rapport de la plus petite à la plus grande est le même que celui de la plus grande au Tout ".
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14 mai 2009
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12 mai 2009
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" Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !
La langoureuse Asie et la Brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Combien d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, plein de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
Un port retentissant où mon âme peut boire
A grand flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternel chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Sera vous retrouver, ô féconde paresse !
Infinis bercements du loisir embaumé !....."
Baudelaire
"Les fleurs du mal"
Extrait de "La chevelure"
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12 mai 2009
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Scolo, Géco ou Narcisse....ont les mêmes réactions dès qu'ils aperçoivent une flaque d'eau !
" L'admiration est un sentiment qu'on éprouve quand on se regarde dans un miroir"
Pierre Véron
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8 mai 2009
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Jean Christophe Rufin, notre Ambassadeur au Sénégal, vient tout juste de clôturer la cérémonie du 8 Mai 1945 par un très beau discours adressé entre-autre, à la jeunesse.
....Cette date ne commémore pas la Fin de la guerre de la France contre l'Allemagne Nazie mais celle de la victoire d'une idéologie contre une autre, celle d'une grande partie du monde soulevée
contre le totalitarisme....
" Chantez compagnons,
Dans la nuit, la liberté
Nous écoute
Ami, entends tu
Les cris sourds d'un pays qu'on
Enchaine !
Ami, entends tu
Le vol noir des corbeaux sur la plaine....."
Maurice Druont et Joseph Kessel
" Le chant des partisans "
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7 mai 2009
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6 mai 2009
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" Je suis allé faire un tour en colline avec Jérome, le vieux berger qui a quarante sous de rente par jour. " Jérome, je lui dis,....dans les collines, il y a toujours cet arbre à côté des
fermes ; vous savez pourquoi, vous ?
- Ah, mon bon monsieur, oui, je sais, je vais vous dire....de mon temps, on plantait le cyprès, vous savez pourquoi ? Parce que c'est un arbre beau chanteur....On aimait cette musique de
cyprès. C'est profond, c'est un peu comme une fontaine, près des fermes, ça coule, ça coule, ça fait son bruit, ça fait son chemin, ça tient compagnie....
Ici, on ne pouvait pas se payer le luxe de faire couler tant et plus ; ici, on mesurait l'eau à la burette.....Donc; pour nous remplacer la fontaine on plantait un cyprès au bord de la
ferme, et comme ça à la place de la fontaine d'eau on avait la fontaine de l'air avec autant de compagnie, autant de plaisir. Le cyprès, c'était comme cette canette qu'on enfonce dans le talus
humide pour avoir un fil d'eau. On venait s'asseoir là-dessous, fumer, écouter. Ce bruit sur les soucis dans la tête, ah ! que c'est bon."
Jean Giono
" Solitude de la pitié "
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