Le printemps reviens.......
Parce-que je t'aime......
Le printemps reviens.......
Parce-que je t'aime......
Njel, je relis les mots que tu m'avais offert ... Le Sine-saloum me manque et même si, comme tu le dis " J'avance ", je ne peux m'empêcher de jeter des coups d'oeil furtifs derrière moi, comme si j'avais perdu quelque chose d'essentiel......
" Je retournerai un jour
dans le Sine-Saloum
semer les graines au vent qui passe
mettre mes mains sur les roches chaudes
leurs courbes comme les belles rieuses
aux éclaboussures des cascades
J'ai passé l'océan
retrouvé les barques bleues
la froideur de l'hiver
les coeurs emmurés
Mais la fierté des enfants noirs
pour toujours en moi
J'avance "
à Géco, Inta et Serj
Njel link
" Il y a du sens dans la vie...
Le mots qu'on emploie ont un sens...
L' amitié a un sens...
L' amour a un sens...
La culture a un sens...
Le progrès des sociétés vers la justice et la fraternité a un sens...
Il y a du sens...
La valeur suprème, c'est l'amour...
La valeur suprème, c'est l'amour....."
Prohom
Extrait de " Un monde pour soi "
" Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint le grand courant de l'histoire et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun. "
Stéphane Hessel
" Indignez-vous ! "
" Si on a envie d'un homme bleu capable de faire la conversation, et qui, par surcroît, vous donnera des figues, c'est là qu'il faut venir. Malgré sa maison au village, il s'est généralement installé une barraque, une cahute à l'abri du vent et c'est là qu'il passe le plus clair de son temps. Quelquefois il chasse ; d'autres fois il n'est pas chasseur mais observateur des oiseaux, des nuages et des vents. Il prédit le temps sans aucune certitude, mais avec des jolis mots et les gestes du vieux théâtre traditionnel. Il est son maître. Si la nuit s'annonce belle, il peut fort bien décider qu'il ne rentre pas "en bas", qu'il va coucher ici, "en haut", sur un lit de genêt toujours préparé pour l'occasion. Il est amateur de siestes. Il passe pour paresseux. En réalité, il défriche à la bêche autant de terre qu'un homme peut en défricher " sans se rendre esclave ". C'est un admirable savant en " mesure humaine ". Il n'est le jouet d'aucun dieu. Il paraît ne penser à rien. Mais il construit des murs où les pierres sont choisies pour leur solidité, mais aussi pour leur couleur et pour leurs formes, et ajustées dans les rapports exacts de ces trois qualités. Il est le critique de son voisin qui le critique. De là, l'unité du paysage. Ce travail commun est si bien fait qu'il paraît être le fait d'insectes supérieurs. "
Jean Giono
Provence