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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 18:37













                                             La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
                                             Un rond de danse et de douceur,
                                             Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
                                             Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
                                             C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu

                                             Feuilles de jour et mousse de rosée,
                                             Roseau du vent, sourires parfumés,
                                             Ailes couvrant le monde de lumière,
                                             Bateaux chargés du ciel et de la mer.
                                             Chasseurs des bruits et sources de couleurs.

                                             Parfums éclos d'une couvée d'aurores
                                             Qui gît toujours sur la paille des astres,
                                             Comme le jour dépend de l'innocence
                                             Le monde entier dépend de tes yeux purs
                                             Et tout mon sang coule dans leurs regards.



                                                                              Paul Eluard




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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 11:00



    











                 

                                                   " Si l'on considère la théorie de l'évolution, le chaînon manquant entre le singe et l'homme....c'est nous. "





                                                                                                 Pierre Dac




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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 09:49








                                                                        A un père.....qui me manque......


















                                   


       " Cet endroit passager ne pouvait plus lui suffire. Il est allé trouver ailleurs ce pays qu'il cherchait sur les routes de la Terre avec son manteau, son baton, pareil aux personnages qu'on voit dans le désert sur les images de l'histoire sainte, toujours en route, les pieds poudreux......"



                                                      


                                                                                               Alexandre Vialatte












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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 19:21




















                 " Je vais me lever maintenant et m'en aller dans le monde qui est le mien et être ce que je dois être "







                                                                                William Goyen








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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 18:37


    

                           Je vous propose une flânerie dans les étangs de Lapalme, sous un ciel d'orage....
                           Pas de Land-art dans cet article..... La nature est une oeuvre, à elle seule.....!











































































                    " Le poète est celui qui tout au long de son existence conserve le don de s'émerveiller. Plus on va, plus on s'embourbe dans les difficultés de la vie, les malaises du corps et les dégouts et plus la faculté d'admiration est difficile, plus elle se charge d'impuretés. Cela explique que le talent soit moins rare à vingt ans qu'à quarante. Ce que notre élan perd en jeunesse il faut le gagner en profondeur....Ce qui est difficile, c'est d'amplifier l'admiration en l'épurant sans cesse par la critique sans pitié. Ayons au moins une grande admiration chaque jour et cela n'est pas difficile. Ceux qui sont plein d'amour la trouveront dans le désir de Dieu, dans la splendeur d'un beau ciel, dans le rythme essentiel des choses. Ceux dont l'amertume est incoercible sauront tirer de bizarres instruments des sons d'amère beauté ; l'amour se réfugie alors dans les terrains vagues, dans les banlieues, dans les drames et tire son éclat du contraste. Imprécation devient prière."




                                                                     Marcel Gromaire





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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 09:00
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 05:45






















                           " Et on attend un tout nouveau prophète
                             Le son du firmament, le début de la fête
                             Et on attend un tout nouveau prophète
                             Mais sans discernement du côté silhouette....


                             Il faudra bien enfin qu'un d'entre nous s'avance
                             Et ainsi le pouvoir, l'ambition, le profit
                             En verrons-nous un jour les valeurs abolies
                             Enfant de quel Karma ou de quelle providence
                             Il faudra bien enfin qu'un d'entre nous commence


                             Il faut que quelqu'un commence
                             Il faut que quelqu'un commence
                             Il faut que quelqu'un commence....."





                                                    Fabrice Bouillons Laforest

                                         Extraits de " Un tout nouveau prophète "











                            
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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 10:21















           " Il n'entend ni rumeur, ni cri, il ne répond à aucun appel. Mais parfois, dans le silence immobile, un instant, il vient... "




                                                                     Anne Philippe






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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 08:45























           " Sur la route du temps, chaque détour, chaque sentier de fortune, chaque bifurcation dérisoire prend l'importance de la vie qui se joue, là, sous les cieux les plus beaux d'être encore un peu inhabités, inhabituels, étranges étrangers aux nuages libres. J'aime à savoir que je marche là comme en quête de quelque chose qui un jour lointain s'est perdu pour ne jamais revenir, et j'aime à savoir que ma quête jamais ne prendra fin. Pas d'objet, pas de mansarde, pas de pierres ni de lacs qui puissent seulement arrêter mes pas. La marche se ralentit d'elle-même et le sol se fait plus doux là où il ferait bon se reposer. Mais le repos n'est bon que les yeux bien ouverts, et le sable des escales ne fait qu'enliser le monde de ses efforts pour qu'il ne tourne plus. Peut-être alors que je tourne en rond, moi aussi, coincée là pour quelque temps, incapable de n'en rien faire, et
condamnée pourtant à n'en rien faire. J'espère encore que le chemin sera assez large pour y marcher ensemble - ou, s'il ne l'est pas, que nos routes se croiseront encore, et encore, et encore, que tu sois comme la bonne augure claquant dans les herbes toujours folles, que tu sois comme le gardien de leurs entrelacs compliqués et moqueurs, toujours dansant - toujours vivant. Sans doute un jour faudra-t-il mourir. Sans doute. En attendant l'envol, je joue à la marelle, sur la terre comme aux cieux en sautillant sur l'échiquier - fou du roi, rien ne va plus, la roue s'affole et tourbillone la vie comme une farandole - de ces airs qui ne sont joyeux parce qu'ils portent en eux toute la mélancolie des destinées courues d'avance.









                                                                      Presqu'île










                                                                               
                                                                   



                                     



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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 15:04













...." Tu es venue le feu s'est alors ranimé
L'ombre a cédé le froid d'en bas s'est étoilé
Et la terre s'est recouverte
De ta chair claire et je me suis senti léger
Tu es venue la solitude était vaincue
J'avais un guide sur la terre je savais
Me diriger je me savais démeusuré
J'avançais je gagnais de l'espace et du temps

J'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumière
La vie avait un corps l'espoir tendait sa voile
Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit
Promettait à l'aurore des regards confiants
Les rayons de tes bras entr'ouvraient le brouillard
Ta bouche était mouillée des premières rosées
Le repos ébloui remplaçait la fatigue
Et j'adorais l'amour comme à mes premiers jours "....





                                                                     Paul Eluard







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