15 novembre 2009
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Ce sont de grands chevaux gris
Qui dansent sous la lune
Et dans leur sillage d'écume
Dans le bruit de leurs sabots d'argent
Se glissent des bateaux à voiles
Les marins fatigués de tant de voyages
Pleurent les femmes oubliées
Les rats qu'ils clouent sur le pont
De leurs poignards oxydés
Leurs mains calleuses délient les cordages
Où ils ont noué tant de paysages
Entrevus au loin, juste rêvés,
Trop vite traversés,
Trop vite caressé, le pelage
Des grands chevaux gris
Qui dansent sur l'écume.
Njel