19 novembre 2009
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De l'or fin sur les joues, dans le replis de l'âge,
là où se cacheront les pensées les plus sombres.
De l'argent sur les tempes pour faire comme les autres,
et donner de quoi dire à ceux qui, sourds, ignorent.
Non, ne m'efface pas.
La bouche fermée aux mots qui ne veulent rien faire,
aux cris qui ne résonnent que dans l'antre des farces, la
bouche douce et tendue, vers l'autre qui s'entrouve
aux verbiages appaisants.
Si tu n'effaces pas.
Et cajolant les fièvres, les tâches de comètes
effleurent les canevas du bout de mes crayons.
Des éclats de luxure sur le coin des épaules,
la main souple qui loge dans le creux de la hanche
et le souffle étincelle en miroir d'ambre ocre,
en boule de saisons sur les doigts promeneurs.
Rien ne m'effacera
Artifice à mes feux, brillant dessus la toile,
dans tes mémoire déjà.
Je pose mes pinceaux de pléthore de lumière,
mes gommes magiciennes qui délient les contours,
je t'esquisse prodige, merveille éblouissante.
je découvre l'essence, je croque les pénombres,
mais ne m'efface pas.
Inta