Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 18:50

 

 

 

 

 

 

                      Je suis monté jusqu'au " Pas de St Vincent " pour passer un moment en compagnie des éléments. Sur le chemin, j'ai croisé "l'abri" , où plutôt ce qu'il en reste : des bûcherons l'ont détruit....la fleur est morte.....

                    Ephémère....éphémère....l'amertume me gagne....il faudra essayer de reconstruire....Je repense à mes anciens cours et à la loi de Lenz " Le sens du courant induit est tel qu'il s'oppose à la cause qui lui donne naissance ". J'espère que les poètes n'engendrent pas des monstres destructeurs ?  Mais je ne baisserai pas les bras.

                  J'ai transformé ma colère en travail et malgré la pluie, mon envie de créer fut décuplée.

                 Tout d'abord j'ai érigé une sentinelle : Perchée à 1200 m d'altitude,elle observe solitaire et médite. C'est la troisième proposition géopoétique que j'offre aux randonneurs de la " Marche du sel "  ( et aux autres bien-sûr ) le Lundi 28 Mai.

               Puis j'ai trouvé un arbre, le dernier d'une coupe immense autour duquel j'ai voulu redonner vie et faire comme un pied de nez aux tronçonneuses.....mais je vous en reparlerai plus tard.


                 En attendant, je vous laisse en compagnie d'une dame.....et de son silence de pierre.....

                   

 

 

 

 

DSC07087

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC07171

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC07357

 

 

 

 

 

                 " Assis le dos contre le tronc d'un pin, je regarde le soleil couchant, et j'écoute: j'écoute le murmure de la mer, j'écoute le bruit du vent dans les branches. J'écoute aussi, certainement, ma conscience, ce qui en moi sait, pense, et voudrait parfois s'anéantir. Mais je continue, je continue à écouter, jusqu'à ce que j'entende...quoi ? Ce n'est pas l'espoir que j'entends, ce n'est pas un chant, un hymne, un psaume, ce n'est presque rien. Cela ne dure pas longtemps, mais c'est tout ce qu'il me faut. Cela me donne une base à partir de laquelle je peux continuer à exister et à travailler, à ma manière à moi. "

 

 

 

 

                                                                        Kenneth White

                                                     Extrait de " La maison des marées "

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

P
<br /> Telle une dame blanche elle attends les promeneurs au file du chemin.<br />
Répondre

Présentation

  • : Géco
  • : Ici, c'est autre chose que loin, c'est ailleurs............. Jean Giono
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Texte Libre

Archives

Pages