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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 19:02
1099 - Labyrinthe naturel



Un labyrinthe tel que celui-ci est fait d’un chemin circulaire facile à suivre, ondulant et spiralant, à la fois menant au centre et partant du centre. Il n’y a qu’un chemin vers l’intérieur et ensuite, en le renversant, le même chemin ramène de nouveau à l’extérieur. Il devient pour vous un périple spirituel sur de nombreux niveaux, vous menant à l’intérieur, vers votre propre centre et puis vous ramenant à l’extérieur, dans le monde quotidien. Il stimule votre créativité, votre inspiration et votre intuition.


Histoire du Labyrinthe de Chartres

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 06:13
1098 - Commune présence



Tu es pressé d'écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie,
La vie inexprimable,
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t'unir,
Celle qui t'est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d'elle, tout n'est qu'agonie soumise, fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
En t'inclinant.
Si tu veux rire,
Offre ta soumission,
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption,
Sans égarement.

Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.



Commune présence
René Char , Le Marteau sans maître, 1934 , éditions Corti José

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 05:53
1097 - Mémoires d'une Geisha.



Elle peint son visage pour cacher son visage, ses yeux sont une eau profonde, la geisha est l'artiste d'un monde flottant, elle danse, elle chante, elle vous diverti, tout ce que vous voulez, le reste ce sont des ombres, le reste c'est un secret.

Mémoires d'une Geisha

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 22:04
1096 - Oeuvre avec amour.



De nos jours, l'ouvrier ne "sent" et ne comprend plus le bois, le cuir, le métal...son oeuvre est inanimée, elle ne peut émaner ni rayonner aucune vie, n'en ayant pas reçu. On doit alors avoir recours à des analyses, à des études statistiques des qualités du matériel livré à l'automatisme de la machine, car on a tendu un voile entre l'homme et la chose. Or la chose subsiste, mais l'être vivant conscient perd sa vie en étouffant sa conscience.
Les époques les plus fructueuses, les plus géniales et les plus "vivantes" ont toujours vu un artisanat florissant. On ne pourra rénover la conscience des peuples que par l'artisanat et non par des doctrines. La civilisation mécanisée est l'agonie d'un monde.


R.A Schwaller de Lubicz
" Le miracle égyptien " (Flammarion 1963 )

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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 07:01
1095 - La vague



" Si l'histoire est condamnée à se répéter, alors vous aussi, vous voudrez tous nier ce qui vous est arrivé dans la vague. En revanche, si notre expérience est réussie, et vous admettrez que c'est bien le cas, vous aurez appris que nous sommes tous responsables de nos propres actes et que nous devons toujours réfléchir sur ce que nous faisons plutôt que de suivre un chef aveuglément; et pour le restant de vos jours, jamais, au grand jamais, vous ne permettrez à un groupe de vous déposséder de vos libertés individuelles."


Extrait de "La vague"
Todd Strasser

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 16:34
Tillandsia ou fille de l'air

Tillandsia ou fille de l'air


Elle est venue par cette ligne blanche pouvant tout aussi bien signifier l'issue de l'aube que le bougeoir de crépuscule.

Elle passa les graves machinales ; elle passa les cimes éventrées.

Prenaient fin la renonciation à visage de lâche, la sainteté du mensonge, l'alcool du bourreau.
Son verbe ne fut pas un aveugle bélier mais la toile où s'inscrivit mon souffle.

D'un pas à ne se mal guider que derrière l'absence, elle est venue, cygne sur la blessure, par cette ligne blanche.


La liberté
René Char

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 06:56
1093 - L'arbre à souhaits


Déposez un coquillage dans l'arbre et faîtes un vœu. Gardez le secret ....ou pas....ce qui est important au commencement, c'est d'avoir une envie.....

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 02:06
1092 - Transmission



Je peux rien t'enseigner de ce que tu es, Franck. Tout c'que j'peux faire, c'est te montrer comment être une bonne personne. Si tu apprends à être un homme bon, tu seras aussi un bon Injun.

Richard Wagamese
Extrait de " Les étoiles s'éteignent à l'aube " Ed. 10.18

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 04:54
1091 - Orion fleur de carotte


"Tu te souviens, dit Bobi, de la grande nuit ? Elle fermait la terre sur tous les bords.
Je me souviens.
Alors je t’ai dit : regarde là-haut, Orion-fleur de carotte, un petit paquet d’étoiles. Jourdan ne répondit pas. Il regarda Jacquou, et Randoulet, et Carle. Ils écoutaient.
Et si je t’avais dit Orion tout seul, dit Bobi, tu aurais vu les étoiles, pas plus, et, des étoiles ça n’était pas la première fois que tu en voyais, et ça n’avait pas guéri les lépreux cependant. Et si je t’avais dit : fleur de carotte tout seul, tu aurais vu seulement la fleur de carotte comme tu l’avais déjà vue mille fois sans résultat. Mais je t’ai dit : Orion-fleur de carotte, et d’abord tu m’as demandé : pardon ? pour que je répète, et je l’ai répété. Alors, tu as vu cette fleur de carotte dans le ciel et le ciel a été fleuri.
Je me souviens, dit Jourdan, à voix basse.
Et tu étais déjà un peu guéri, dis la vérité.
Oui, dit Jourdan. Bobi laissa le silence s’allonger. Il voulait voir. Tout le monde écoutait. Personne n’avait envie de parler.
De cet Orion-fleur de carotte, dit Bobi, je suis le propriétaire. Si je ne le dis pas, personne ne voit ; si je le dis tout le monde voit. Si je ne le dis pas je le garde. Si je le dis je le donne. Qu’est-ce qui vaut mieux ? Jourdan regarda droit devant lui sans répondre.
Le monde se trompe, dit Bobi. Vous croyez que c’est ce que vous gardez qui vous fait riche. On vous l’a dit. Moi je vous dis que c’est ce que vous donnez qui vous fait riche. Qu’est-ce que j’ai moi, regardez-moi. Il se dressa. Il se fit voir. Il n’avait rien. Rien que son maillot et, dessous, sa peau. Il releva ses grands bras, agita ses longues mains vides. Rien. Rien que ses bras et ses mains.
Vous n’avez pas d’autre grange que cette grange-là, dit-il en frappant la poitrine. Tout ce que vous entassez hors de votre cœur est perdu."


Jean Giono
Extrait de : Que ma Joie Demeure, 1935, Ed. Grasset.

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 05:26
1090 - Université


Va prendre tes leçons dans la nature.


Léonard de Vinci

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