Enraciné, il attendait le crépuscule,
L'instant où son ombre s'étirait au delà des frontières
Jusqu'à pouvoir se fondre dans la sienne....
Ce n'est pas la faute à nous deux,
Si nous nous aimons de la sorte...
Pardon de toutes les années
Où je ne te connaissais pas...
Malgré nous.
Retour de voyage... du Tchad plus exactement où des scientifiques ont découvert il y a maintenant quelques années le fossile d'un de nos plus lointain ancètre.....Abel.
Géco, grand aventurier de la carabistouille, pense avoir découvert le maillon manquant de la chaine de Darwin en déterrant cette coquille-écaille....aïlleule d'Abel.... et donne enfin une réponse à l'humanité : c'est bien un oeuf qui est arrivé le premier sur cette planète....et il est féminin !
" L'homme a toujours le désir de quelque monstrueux objet. Et sa vie n'a de valeur que s'il la soumet entièrement à cette poursuite. Souvent, il n'a besoin ni d'apparat, ni d'appareil ; il semble sagement enfermé dans le travail de son jardin, mais intérieurement il a déjà appareillé pour la dangereuse croisière de ses rêves. Nul ne sait qu'il est partis, il semble d'ailleurs être là, mais il est loin, il hante les mers interdites. "
Jean Giono
" Pour saluer Melville "
Je ne suis toujours pas rentré de mon périple et, en attendant de reprendre une activité Landartistique soutenue, je vous fais partager un " jet du coeur " de mon ami Laforest .....Fenêtre ouverte sur une petite flamme....
Ce sont ces
petites flammes, ces graines de magie qui nous font vivre, à travers âges, à travers toutes les pertes et les épreuves. Et elles tiennent encore ! Je les vois dans le cœur de ma mère. Je les
vois dans le cœur de nos fidèles ami(e)s. Le temps qu’on perd à avoir peur, à présumer des choses et de leur difficulté, à présumer des uns des autres et de nos réactions… Ce temps est un
mensonge, un sale tour du diable. Et il joue contre nous.
N’attendons pas, n’attendons plus........
Fabrice Bouillons - Laforest
" Moi je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas...."
Jacques Brel
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissoner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud
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